Quand la douleur froide de l’absence d’amour
Comme la proie dans les serres d’un vautour
me broie la vie de son étreinte de fer
et laisse sur mon corps des plaies amères
Quand mes rèves sont vides de l’innocence
Nourrie de la douceur de mon enfance
Quand je réalise que ces joyaux de tendresse
Se sont à jamais évanouis dans le brouillard de la détresse
Une larme de vie s’échappe de mon âme désespérée
Elle coule doucement sur mon cœur délaissé
Creusant comme de l’acide un sillon de vide
Que se cache t il derrière le miroir de la réalité
La chaleur de la lumière de l’amour retrouvé
Ou le noir absolu du néant de l’infini éthéré ?
Nous sommes poussières dans l’immensité du temps
Je veux alors me perdre dans le regard bleu de mes amants
pourvu qu’il me donne l’illusion pour un instant
que la vie ne meurt pas dans le souffle du vent
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