Un homme entre deux ages ( Christophe Lambert) noyé par la douleur de l'absence de l'être aimé tente de survivre à ses obsessions qui par intermittence remplissent son champ de conscience .
Entre clairvoyance et folie, mal être foudroyant et acalmie il mène envers et contre tous une enquête sur la disparition du directeur d'un cossu hotel de Deauville ( Robert Hossein)
Rève ou réalité il semble être aidé par une mystérieuse inconnue ( Sophie
Marceau) qui apparait et disparait tel un fantome et qui ressemble étrangement à une actrice disparue dans des conditions tragiques il y a plus de 30 ans.
Tel un puzzle le spectateur découvre peu à peu que l'homme disparu est bien vivant et que ce notable apparemment sans histoire n'a pas hésité à tuer pour posséder et continuer à posséder au travers de sa fille ( Sophie Marceau) une actrice qu'il a aimée autrefois et morte dans un terrible accident de voiture.( rôle également joué par Sophie Marceau)
La disparue de Deauville est à un polar sur fond de drame familial, d'inceste ,de jalousie de possession morbide.
Les deux hommes ( Christophe Lambert et Robert Hossein) se ressemblent dans leur souffrance ils ont passionnément aimé et survivent en s'accrochant désespérement à leurs souvenirs.
Christophe Lambert dépassera sa souffrance et trouvera l'amour en libérant celle que Robert Hossein réduisait à sa merci depuis son enfance
:sa propre fille.
Robert Hossein quant à lui ira jusqu'au bout de sa folie et périra.
Sophie Marceau est le trait d'union entre les deux hommes
entre passé et présent, elle sera pour le premier sa rédemption et pour le second sa perdition.
L'idée du film est originale et l'intrigue bien menée même si quelquefois il y a des longueurs ( notamment les courses poursuites)
La souffrance des personnages est bien retranscrite: on la sent, on la palpe, on la touche presque, par le jeu de certains plans de scène chaotiques.
L'image est soignée , il y a un style original qui s'en dégage.
Les personnages restent toutefois trop marqués ,ils manquent de nuance et ce manichéisme est encore accentué par le jeu forcé des comédiens notamment celui de Marie Christine Barrault .....
Mais on vous pardonnera Madame Marceau car l'ensemble est prometteur.VOUS AVEZ UN STYLE UNE PATTE COMME ON DIT
Il ne reste plus qu'à le "maturer "
Pour cela libérez vous de votre mentor et devenez vous même.
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