Aujourd'hui je retiendrai une information diffusée sur le blog de Jean Pierre Assouline, journaliste et écrivain.
je me suis pincée en pouffant de rire car si le ridicule tuait ce serait une véritable hécatombe...
mais l'information est plus ennuyeuse qu'il ne parait à première vue car c'est notre liberté d'expression qui sera, si nous ne prenons pas garde, muselée.
attention à vos propos ,bloggueurs bloggueuses , car ils sont sous surveillance et veiller surtout à ce qu'is ne mettent pas en émoi notre ministre de l'intérieur.
voici l'information en question:
après le CRAN, c’est autour de l’UNSA-Police, syndicat majoritaire
de la police nationale, de s’engouffrer dans la brèche en donnant de la
voix. A la page 2135 de la nouvelle édition du Petit Robert, on trouve ceci :
” Rebeu ou Reubeu, n. et adj. -1988 verlan de beur. FAM. péj. Arabe, beur. “T’es un pauvre petit rebeu qu’un connard de flic fait chier. C’est ça ?” Izzo. Des rebeux.”
Il n’en fallait pas davantage pour que le syndicat engage une
action en justice afin d’obtenir du p’tit Robert le retrait de
cet extrait d’un roman du regretté Jean-Claude Izzo.
Les policiers
estiment “inadmissible” que l’institution qu’ils représentent soit ainsi “bafouée“. Ils ajoutent :”Quelle
image de la police donne-t-on aux enfants, qui sont les premiers à
feuilleter le dictionnaire, et en particulier aux fils et aux filles de
policiers ?”
Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, a
fait savoir qu’elle approuvait pleinement cette réaction; elle l’avait
d’ailleurs anticipée en protestant par lettre auprès de l’éditeur.
Du
côté du Petit Robert, on reste de marbre. Sinon ce serait
la porte ouverte à l’amendement permanent en fonction de la puissance
des pressions et des relais des réseaux.
je ne peux pas résister à l'envie de joindre à ce billet un dessin humoristique: