Masque de cire il est apparu de rouge vêtu
pour conjurer la fatalité des âmes perdues
figé dans les habits du destin de l’humanité
il a chanté la mélodie des cœurs brisés
une larme de douleur a souillé l’espérance
elle a déchiré le voile opaque de notre errance
elle a fait jaillir la vérité des épines de nos vies
poussières minuscules dans le froid sidéral de la nuit
le souffle de l’éternité n’est- il qu’une illusion
notre existence n’est- elle qu’une vaine agitation
Sommes-nous à l’anéantissement condamnés
devons nous perdre à jamais les êtres aimes
j’ai froid de tristesse j’ai froid de solitude
Tendez-moi la main mes frères d’infortune
réfauchez moi de votre compassion
redonnez moi la foi de l'abandon