Endormie dans le corps chaud maternel
Protégée dans mon berceau fusionnel
J’ai été expulsée dans la froide lumière de la vie
Suffoquant de la douleur de mon premier cri
Depuis je flotte dans le vent imprévisible du jour
Me posant parfois sur les rives de l’amour
Espérant sans relâche réchauffer mon coeur
Auprès de la flamme rassurante de ses ardeurs
Le temps court et m’emporte dans ses tourments
De mille façons illusoires Je me distrais pourtant
Légère et fragile de l’incertitude de mon chemin
Je tournoie et virevolte dans le souffle de ce monde d’airain
C’est ma vie, c'est notre vie, c’est la vie
Bien éphémère que nous gardons précieusement
Mais qui s’échappera un jour inexorablement
Commentaires