je ne peux pas casser le mur de pierre
celui du gout de mes larmes amères
je reste là dans ma condition prisonnière
je me retourne ivre de mon passé
des instants qui ne sont achevés
des amours qui se sont à jamais envolés .
la mort se cache sous milles visages déchirés
celle brutale de notre corps de chair abimé
celle de la lente agonie de l'absence
celle de l'interrogation insoutenable de notre existence
telle shéhérazade nous inventons une histoire sans fin
pour nous réchauffer de la lumière du matin
nous nous divertissons de manière illusoire
pour nous détourner des déchirements de l'espoir
je ferme les yeux et je ressens les épines du monde
éffluves brûlantes elles inondent mon âme meurtrie
comment puis je ignorer la multitude des souffrance de vie
celles de mes frères enchainés dans notre humaine condition>
Commentaires